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La Sécurité Solaire interroge les internautes sur l’idée d’une taxe sur les UV artificiels

santé 11 May 2016 Actualités

En quelques jours, près de 500 votes ont été enregistrés, dont plus de 80 % sont favorables à cette taxe.

Banc UV

Depuis l'élévation par l'OMS des UV artificiels au rang de cancérigène avéré, au même titre que le tabac notamment, nombre de médecins et acteurs de santé publique évoquent l'hypothèse d'une taxe sur les salons de bronzage. Le président Obama est venu appuyer cette idée en faisant voter récemment une taxe de 10 % sur les bancs solaires américains.

L'association Sécurité Solaire, centre collaborateur de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a lancé la semaine passée un sondage sur son site web : Etes-vous pour ou contre une taxe sur les UV artificiels ? Les internautes sont invités à voter mais également à relayer le module qui permet de voter en ligne sur leur blog, page Facebook et autres réseaux sociaux en ligne.

En quelques jours, près de 500 votes ont été enregistrés, dont plus de 80 % sont favorables à cette taxe. Pierre Cesarini, directeur et porte parole de La Sécurité Solaire, a analysé ces premiers avis : "En fait, la balance penche encore plus du coté de la taxe qu'il n'y parait ! Beaucoup d'internautes ont voté contre la taxe car ils demandent l'interdiction pure et simple des lampes à bronzer qui sera sans doute impossible à obtenir. Les principaux arguments cités pour cette taxe sont logiquement liés à l'effet dissuasif que son instauration engendrerait. Nombreux sont également ceux qui ne comprennent pas pourquoi le tabac est taxé au titre de sa dangerosité et pas les UV artificiels."

Autre argument largement évoqué : les coûts de santé liés à la fréquentation des salons de bronzage. "Lorsqu’on sait que le coût du traitement des cancers de la peau dépasse le milliard d’euros chaque année en France, une taxe sur les centres de bronzage semble bien s’imposer. D’autant que parallèlement, il n’a jamais été nécessaire de faire des UV artificiels pour bénéficier des quelques effets positifs que procure une exposition très modérée au soleil et une alimentation riche en vitamine D "précise Jean François Doré, Directeur de Recherche émérite à l’INSERM.

L’association qui maintiendra en ligne ce sondage pendant quelques semaines souhaite recueillir le plus d’avis possible avant de saisir officiellement les autorités concernées. En attendant elle déconseille fortement l’exposition aux UV artificiels et demande une meilleure application de la règlementation en vigueur en France, qui comprend notamment : la stricte interdiction d’accès aux mineurs ainsi que l’interdiction de faire référence à un quelconque bénéfice pour la santé.

Plus d’information : Les UV artificiels

Contacts :

Pierre Cesarini, Directeur et porte parole de La Sécurité Solaire

01 42 58 00 60 – 06 03 06 60 00 – p.cesarini@soleil.info

Jean François Doré, Directeur de Recherche émérite à l’INSERM

04 78 78 26 68 – 06 11 11 06 35 – dore@lyon.fnclcc.fr

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