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Le concept du vilain petit canard - stratégie de diagnostic précoce du mélanome

santé 20 May 2016 Actualités

Ce concept permet un dépistage clinique plus rapide des lésions pigmentaires à risque d'être malignes.

Depuis 1998, le vilain petit canard n'est plus seulement le héros d'un conte danois du XIXème siècle.

C'est désormais aussi un concept scientifique, décrit par un groupe de dermatologues français mené par deux marseillais, le professeur Jean-Jacques Grob, chef du service de dermatologie à l'Hôpital Sainte-Marguerite, et le professeur Jean-Jacques Bonerandi, chef du service de dermatologie à l'hôpital de la Timone.

"Chaque individu possède un profil particulier de naevus, plus communément appelés points ou grains de beauté, explique ainsi le professeur Grob. Il y a donc un air de famille entre tous les naevus, et le naevus qui ne ressemble pas aux autres, c'est le vilain petit canard."

Autrement dit, sur le corps d'un individu lambda, toute lésion pigmentée différente des autres par sa taille, sa forme et sa couleur devra attirer l'œil de l'examinateur, au même titre que le cygneau du conte d'Andersen tranchait au milieu des canetons.

Ce concept du vilain petit canard, "utile et simple à comprendre car ne faisant que formuler quelque chose d'accessible à tous" (Jean-Jacques Grob dixit) s'inscrit dans une stratégie de diagnostic précoce du mélanome.

De plus en plus d'études viennent en étayer l'efficacité, comme en témoigne un article paru dans le Journal international de médecine (référence : il faut un abonnement pour le lien , même si la prudence reste tout de même de mise.

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